Une rapide revue de quelques licenciements qui ont marqué l’actualité du pays au mois de mars 2024.
L’entreprise fondée en 1983, Juste pour rire, a déclaré faillite sous la Loi sur la faillite et l’insolvabilité, attribuant cette décision aux interruptions causées par la pandémie de COVID-19, aux pressions inflationnistes et aux difficultés dans l’industrie des médias. En réaction, elle supprime 70 % de son effectif et annule plusieurs événements, dont le festival Juste pour rire/Just For Laughs. Cette situation déclenche un processus de sollicitation d’investissement et de vente, ouvrant la possibilité de vendre l’entreprise en totalité ou en parties. Juste pour rire est endettée d’environ 42 millions de dollars, principalement envers trois créanciers garantis.
TC Energy a procédé à des suppressions d’emplois non divulguées, affectant principalement le personnel de Calgary et de Houston. Les licenciements s’alignent sur la stratégie de l’entreprise visant à consolider ses unités de gazoducs à travers l’Amérique du Nord. Bien que le nombre exact d’employés touchés n’ait pas été divulgué, la principale unité opérationnelle de TC Energy, TCPL, comptait plus de 2 600 employés à Calgary et environ 837 à Houston en décembre.
Les Industries Dorel Inc. a réduit les effectifs d’environ cinq pour cent de sa division de meubles de maison, Dorel Home, dans le cadre d’une stratégie de restructuration, entraînant une charge de 4,5 millions de dollars américains. Le PDG Martin Schwartz prévoit des améliorations au cours de l’année 2024, soulignant l’importance de la santé de l’industrie. Dorel a également entrepris des réductions d’effectifs dans son segment de produits de puériculture. L’impact sur le personnel canadien reste incertain, avec un nombre conséquent d’employés au Québec et plus de 375 travailleurs en Ontario.
Le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal envisage la suppression de 117 postes d’infirmières auxiliaires et de préposés aux bénéficiaires dans ses hôpitaux et CHSLD, cherchant à revenir à la “normalité” après des dépenses considérables pendant la pandémie. Cette décision a suscité des réactions de choc, les employés touchés exprimant leur frustration face à la perte soudaine d’emplois stables, et peu paraitre surprenante dans le contexte de la pénurie de main-d’œuvre. Malgré les assurances selon lesquelles le niveau de service ne sera pas affecté, la situation suscite des inquiétudes quant à l’avenir du personnel de santé dans le système public. D’autant qu’on apprend que le CIUSSS de la Capitale Nationale a aussi mis fin aux contrats de 11 kinésiololgues qui travaillaient à temps plein dans 29 CHSLD de la région de Québec.
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