Emplois administratifs, en ville ou en région?

Les emplois administratifs ont l’avantage de jouir d’une polyvalence certaine, étant présents dans tous les types d’organisations, et ce, peu importe la région. On trouve ainsi des secrétaires, des réceptionnistes et des commis de bureau tant dans les PME que dans les grandes entreprises. Mais est-ce pour autant plus avantageux pour les gens intéressés par ces métiers d’opter pour les régions ?

Selon Emploi-Québec, 14 % des adjoints administratifs travaillent dans le secteur de la santé, 14 % dans l’administration publique, 11 % dans les services d’enseignement, 10 % dans le secteur scientifique, 9 % en finance et 42 % dans d’autres secteurs… Bref, un profil varié !

Pour ceux et celles qui souhaitent œuvrer dans la fonction publique provinciale, les possibilités d’embauche se concentrent à Québec et Montréal, avec une préférence pour la région métropolitaine, qui embauche plus de fonctionnaires que Québec (40 102 contre 37 401 en 2008).

Toutefois, plusieurs régions du Québec présentent des perspectives d’emploi « favorables » à la fonction d’adjoint administratif, si on se fie à Emploi-Québec ; c’est le cas du Bas-Saint-Laurent, de Lanaudière, de Chaudière-Appalaches et de l’Outaouais. Montréal, elle, se contente d’un profil « acceptable ».

Avantages et inconvénients

Vivre en région ou dans un grand centre comporte son lot d’avantages et d’inconvénients. Par exemple, les salaires sont habituellement plus bas en région. C’est le cas du métier d’agent administratif : en 2010, le salaire moyen était de 45 000 $ à Montréal et de 40 000 $ dans le Bas-Saint-Laurent.

De plus, une grande région comme Montréal offre un bassin d’emplois administratifs incomparable à toute région donnée. Les occasions de passer d’un secteur à l’autre ou de progresser dans un secteur précis sont nécessairement plus nombreuses.

Par contre, à certains égards, le coût de la vie en région a tendance à être plus bas. Un exemple éloquent réside dans le prix des maisons : le marché immobilier montréalais possède l’indice d’abordabilité le plus faible au Québec, selon Desjardins.

Enfin, de manière générale, les citoyens des villes de taille moyenne semblent jouir d’une plus grande qualité de vie. C’est ce qu’indique l’Indice relatif de bonheur (IRB) des villes : alors que Montréal se classe bonne dernière (48e) dans le Palmarès cumulatif IRB 2006-2014, de petites villes comme Sainte-Julie (1re), Rimouski (3e) et Victoriaville (7e) occupent le haut du palmarès… pour leur plus grand bonheur !

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